Écrire sur un cahier ou dans certaines mesures aussi, sur l’ardoise, est un exercice qui demande du soin. L’ardoise, n’était en réalité, qu’un support pour les exercices d’orthographe, de grammaire ou de calcul, qui sont faits pour être effacés, tandis que sur le cahier, les «  écrits restent », il faut absolument qu’ils soient très beaux, pour ne pas dire calligraphiés. et pour cela, il existe une quantité de plumes ayant chacune son tracé bien spécifique, mais la plus connue est sans aucun doute la célèbre "Sergent Major" elle ne portait pas ce nom par hasard; en effet dans l’armée, le sergent major était chargé de tenir les comptes de la compagnie et son écriture devait être exemplaire, et il va de soi qu’avec la plume du sergent major il n’y avait plus d’excuses pour reprocher à la plume la mauvaise qualité de l’écriture, si s’était mal écrit , c’était l’élève qui était fautif et pas le matériel !
Les encriers anciennement en laiton deviennent rapidement en porcelaine blanche puis quelques années plus tard en verre pour finir dans les derniers temps de leur utilisation dans les années 60/70 en bakélite.
La corvée de remplissage des encriers  était en réalité un privilège souvent accordé à un élève méritant..

L’ardoise d’abord simple ardoise rectangulaire, se perfectionne dans le temps avec son cadre en bois et son trou permettant d’y attacher un petit chiffon pour l’essuyer. Les craies carrées puis rondes, les craies "Robert" sont les plus célèbres  avec le cayon à ardoise en sont les instruments d’écriture adaptés.

Les cahiers du soir, de travaux pratiques, de devoirs mensuels, d’écriture, de morale et de bien d’autres matières; ont toujours été le témoignage du travail de l’écolier, bon ou moins bon.